Mets de l'huile ! Ou comment choisir dans la vie ?
Bonjour mes anges !!!
S'il y a bien un truc qui revient par vagues en ce moment dans mes consultations, c'est "Je ne sais pas quoi faire du tout de ma vie !"
Dans la dualité, lorsque l'on se sent séparé de tout ce qui nous entoure, on vis des vies de choix.
Il y a toujours des milliers de choix qui s'offrent à nous, en tous temps.
il n'y a pas une seconde dans nos vies ou on a pas un choix à faire. Du plus commun au plus farfelu. Du programme télé au plus grand choix de vie.
Qu'est ce qu'on fait là tout de suite? A quoi je vais bien pouvoir réserver ma prochaine minute ?
Thé ou café ? Banane ou melon ? York à sa mémère ou berger allemand à son pépère ?
Certains nous semblent des choix impossibles.
Changer de travail ? Oui mais pour quoi faire ensuite ?
Changer de partenaire ? mais et si on trouvait pire ?
Faire un autre nain ? Ou gâter plus le dernier ?
Ces choix sont déterminés bien souvent par ce qui est présent dans nos vies au moment ou nous devons les faire.
On observe, on pèse le pour et le contre, on évalue, on se focalise sur ce qui en apparence est le plus important, le moins risqué. Ou, éventuellement, on prend le risque.
Souvent en dernier recours, quand c'est plus fort que nous, quand il ne reste plus d'autre alternative pour la survie de notre mental.
Ce que je sais aujourd'hui, c'est que les choix que nous faisons semblent venir de nous, mais dans la réalité de la conscience, de l'Univers ou de la source, les choix importent peu.
Nous mettons beaucoup d'enjeu sur tout, car on se dit que la vie en elle même est importante, que c'est ce que nous avons de plus cher.
Il n'y a ni libre arbitre, ni prédestination.
Il n'y a que la vie qui se vit elle même, au travers de nous, petits êtres qui se pensent séparés de la maison mère.
La vie elle même ne met aucun enjeu dans ce qu'elle Est, ni même dans ce qu'elle nous permet de vivre. La vie Est, avec ou sans nous.
Mais pourtant, les choix continuent de se présenter à nous, et il faut bien à un moment donné leur trouver un camp.
Voici donc mes petites astuces perso pour vous aider à choisir, peu importe le choix qui se présente à vous.
Tout d'abord...
1. Choisissez toujours ce qui va vous apporter le plus de bien être.
La vie est courte. Nous avons, aux yeux de l'infini, une espérance de vie qui équivaut à l'espérance de vie d'une cacahuète. Et passer son temps à faire des choix qui vont être chiants à la longue, c'est une aberration.
Trouvez, sur les possibilités qui se présentent à vous, LA chose qui va le plus actionner en vous la molette "BONHEUR".
Allez chercher le plaisir là où il se trouve.
Car si plaisir il y a, le choix que vous ferez vous rendra forcément heureux.
On nous parle souvent d’intuition, comment savoir en reconnaître une quand elle se présente. L'intuition se veut tout d'abord neutre. A savoir, non teintée de peur. Mais comme nous sommes des petits humains, les guides et tous les zigotos du d'ssus se sont rendus compte que nous marchions beaucoup à l'affectif. Quand on aime, on fonce.
Du coup, ils utilisent un stratagème simple pour nous faire bouger. Ils nous donnent des envies. Des choses qui vont nous faire du bien, qui vont nous faire plaisir.
Mais ce n'est pas si simple que ça en apparence. Car nous adorons l'auto-flagellation. Du coup, on pense "raison", et on a tendance à préférer la sécurité au plaisir.
Wuuuuuuuuuuuuuut !
Mauvaise pioche.
C'est le plaisir qui doit primer.
Si votre choix c'est partir ou rester, que rester c'est chiant et ça vous emmerde la vie, partez. Si partir vous rend heureux ou vous soulage, partez. Si rester vous met en joie, restez. Simple. Easy fuzzy.
Lorsque le plaisir est là, tout est bien plus simple. Cela nous prend beaucoup moins d'énergie, et en plus le capital bonheur qui en découle n'est vraiment pas à négliger.
Un travail qui vous enchante, ça n'a pas de prix. (Surtout que "Vous n'avez pas besoin de gagner votre vie, elle est déjà à vous" J'dis ça, j'dis rien, tome 2.)
La vie vous récompensera toujours d'avoir fait un choix qui vous enchante. Surtout qu'en plus, vous serez moins ronchon en rentrant retrouver bobonne et vos nains à la maison, et vous éviterez d'engueuler le chien, qui ensuite, pourrait avoir la furieuse envie de s'en prendre au facteur.
Oui, les choix que l'on fait par plaisir sont gratifiants, bénéfiques, et c'est le monde entier qui en bénéficie. Il n'en faut pas moins à la vie pour signer avec nous et dire "Bingo".
Il n'y qu'à voir les exemples de gens dans le monde qui ont fait des trucs qui les passionnait, et on fait fortune avec ça. (Si J.K Rowling n'avait pas insisté un peu auprès des éditeurs pour vendre ses bouquins, écrits par passion, y'a plein de mioches qui n'auraient jamais su qu'ils sont des moldus. Dur.)
Vous êtes forcément doués naturellement pour faire les trucs qui vous passionnent. Alors que, faut l'avouer, on est tous parfaitement nazes à ce qu'on aime pas. (Ma compta en est la preuve !)
Un patron va forcément vous kiffer si vous êtes passionné par ce que vous faites dans la vie. Un patron de resto va forcément vous kiffer si vous allez dans son resto parce que vous kiffez sa cuisine.
Donc, peu importe le choix, que ce soit pour une sortie au resto, ou pour un nouveau job, allez là où vous allez en retirer le plus de bien être.
Si vous avez deux opportunités, un chinois, ou un italien, ou un poste à responsabilités ou sans, choisissez toujours ce qui, dans l'instant présent, vous enchante le plus.
Pour un resto, c'est simple, on va aller dans celui qui nous fait le plus envie. Pour un job, cela doit se passer de la même façon, même si rentrent en compte d'autres facteurs que vous énonce votre mental, fidèle serviteur quand il s'agit de vous torpiller la vie.
Cela nous amène au deuxième conseil.
2. Ne mettez pas tant d'enjeu dans les choix que vous faites.
Lorsque vous devez choisir entre deux choses, simplifiez tout. Un choix, reste un choix, parfaitement identique au niveau des énergies, que ce soit un choix de vie, ou un choix culinaire qui n'engage que le repas du soir. Il n'y a de différent que l'enjeu que vous mettez dedans. C'est votre mental qui décide qu'un choix est plus important, ou plus cornélien qu'un autre. Dans la réalité de la vie, il n'en est rien.
Surtout que vous aurez toujours la possibilité de revenir sur votre choix, en choisissant à un moment donné autre chose, ou en saisissant une autre opportunité.
Justement, quand vous faites un repas par exemple. S'il arrive que vous vous trouvez à court de beurre, vous allez tout de suite, par réflexe, aller voir si vous avez de l'huile pour faire rissoler vos patates. Cela ne va pas vous poser tant de souci que ça finalement. Vous aurez tout simplement fait appel à votre créativité, et vous aurez toujours de quoi vous sustenter les papilles. (Je me garderais bien ici d'ouvrir le débat qui divise depuis des décennies le nord et le sud de la France, Huile d'olive ou beurre... Mouahahaha ^^)
Cet exemple est tout simple. Pourtant, il est important pour vous, lorsque vous devez choisir, de ramener le choix que vous avez à faire à cette simple métaphore...
Pas de beurre ? Ok, je met de l'huile !
Si vous n'avez pas tout en main pour faire ce que vous voulez faire, trouvez un autre moyen.
Comme l'adage bien connu le dit, vous n'avez pas d'argent, pas grave, vous avez des idées.
Mettez les ressources que vous avez à profit.
Essayez de faire ce travail là. (Bien que, comme le dit Yoda, il n'y a pas d'essai, faites le ou ne le faites pas ! Point final... Yoda a toujours raison. Menfoumentape.)
Sur un CV par exemple, au lieu de vous dire "Je n'ai pas telle ou telle qualification", mettez en avant vos autres qualités. Ne pas avoir tout, n'est pas une excuse pour évincer une possibilité. Vous pouvez quand même le faire, autrement, ou par un autre moyen.
C'est simple comme "mets de l'huile !"
Simplifiez tout, et dites vous que vous aurez toujours une porte de sortie !
C'est aussi pour ça qu'a été inventé le divorce. J'dis ça, j'dis rien.
Il n'y a réellement rien qui vous engage à vie. Il n'y a pas un seul choix qui ne peut être inversé. Peu importe l'enjeu ou ce que vous dit votre mental. La vie est inconstance. Tout a une fin, ou un nouveau commencement. Toutes les possibilités vous sont ouvertes et offertes, malgré les apparentes limites inextricables que vous donne votre mental, avec sa vision étriquée. Souvent, il n'existe de limites, que parce que vous donnez trop d'importance au regard des autres... D'où, mon troisième point...
3. Soyez égoïstes.
On s'en fout de ce que va penser mémé Gertrude. Elle a fait plein de choix elle aussi, et vous a pas demandé votre avis. (Vous n'étiez même pas encore né en plus !) Faites pareil.
Peu importe ce que vont penser les autres, ils vous trouveront toujours une couille dans le potage.
"Hannn ! Mais t'es taré de vouloir faire un séminaire sur les dinosaures du Bolchoï au Vénézuéla ! C'est hasbeen ! Tout le monde s'en tape ! C'est pas vendeur ! ça pue les dinosaures ! J'aime pas ça moi ! Tu vas te ridiculiser !"
Well, mémé Gertrude, Scuze moi, mais Tayeule.
Ecoutez vous, n'écoutez pas les attentes que les autres mettent sur vos épaules. Vous seuls êtes décisionnaires, et vous seuls devrez en subir les conséquences, bonnes ou mauvaises.
4. Vous êtes parfaitement légitimes.
Si un choix se présente à vous, c'est parce que vous avez les épaules pour le faire. Sinon, il irait titiller mémé Gertrude ce choix là. (Je m'excuse pour toutes les Gertrudes de l'assistance... méa culpa !)
L'Univers, les guides, la source, Dieu ou whatever, sait que vous êtes parfaitement capables de faire le choix qu'il vous présente. Et je dirais même plus, vous êtes la seule personne au monde à pouvoir le faire, et le faire bien. Il n'a a pas un seul autre pelé qui est capable de faire ce choix là dans le monde et l'Univers tout entier. (Et c'est pour ça qu'il est important que ce soit vous qui le fassiez, et pas mémé Gertrude qui le fasse pour vous !)
Vous méritez ce choix, vous en avez souvent chié pour l'avoir, assumez votre légitimité par rapport à lui. Ne le laissez pas filer.
C'est maintenant ou jamais, et maintenant est le moment le plus parfait pour le faire, car la conscience de l'Univers en a décidé ainsi, et vous en donne l'apparente responsabilité. Foncez !
5. (et pas des moindres !) Virez les peurs.
Soyez Marty McFly de retour vers le futur du passé. Vous n'êtes pas des mauviettes.
Toutes les peurs sont des illusions. Il n'y a RIEN qui vous empêche de faire ce pour quoi vous êtes faits, si ce n'est vos peurs illusoires de foirer, de ne pas réussir, de faire de la peine etc.
Vous aurez toujours une autre opportunité, comme je l'ai dis dans le point du d'ssus, ou autre chose qui se présentera à vous. Vous pouvez même effacer toutes les preuves de votre échec pour recommencer à zéro si vous avez trop la flipette de vous ramasser aux yeux des autres.
Après tout, le champagne, est né parce qu'un moine a fait une connerie il me semble. Il se pourrait bien que l'une de vos conneries soit au final ce qui fera qu'on se souvienne de vous.
6. OSEZ ! (BOWDEL !)
Si vous n'osez pas, vous aurez des regrets. Si vous ne faites pas un truc qui vous tient à coeur, vous allez souffrir bien plus longtemps que si vous l'avez tenté. Allez voir cette fille ou ce beau gosse qui vous plait depuis des mois, lancez lui une perche, racontez lui vos plus belles conneries, soit elle (ou il) vous trouvera attachant(e), soit vous allez vous prendre un râteau, mais au final, vous aurez osé, et serez fier(e) de vous même. Qu'elle ou il vous dise non, vous fera souffrir quelques jours, ou quelques semaines, mais au moins, vous serez fixé et pourrez passer à autre chose.
Chaque choix est un challenge, et est bénéfique pour votre développement personnel. Vous allez apprendre à vous surpasser, et ainsi avec les retombées (qu'elles soient positives ou négatives) vous apprendrez plus sur vous quand vous aurez sauté le pas, qu'en restant à imaginer ce qu'il aurait éventuellement pu se passer.
Voilà mes anges, vous avez déjà des pistes pour vous aider à prendre des décisions dans vos vies.
A vos, à vos neurones, grillez les, et venez me (nous !) raconter en commentaires vos expériences de choix, et comment vous avez su vous dépatouiller avec !
@ Bientôt quelque part mes anges ;)