Croyances amères.
Bonjour mes anges.
J'ai pu lire beaucoup depuis ce matin : "Triste monde dans lequel nous avons choisi de vivre" ...
Tristes convictions surtout. Car s'il est bien une chose qui torpille les êtres d'amour et de lumière que nous sommes tous à la base, ce sont les convictions qui nous limitent et nous torpillent. Les pensées auxquelles nous donnons tout crédit, les prenant pour acquis, que nous alimentons de croyances, de dogmes, de pratiques, de textes religieux écrits par l'homme, etc.
Les croyances se révèlent toujours bien amères. Qu'elles soient religieuses, politiques, spirituelles ou autres.
Ces croyances que l'on fait siennes, que l'on prend personnellement, pour essayer de trouver du sens à la vie, pour essayer de la changer, de comprendre pourquoi nous sommes tous venus nous incarner ici, dans ce moment présent.
Cette vie que l'on pense vivre de façon si personnelle. On la donne de la plus merveilleuse des façons qu'il soit, mais on se permet aussi régulièrement, de la prendre. Au nom de je ne sais quel Dieu, de je ne sais quelle présence divine à qui l'on donne une forme et une personnalité plutôt qu'une essence neutre de tout jugement.
Un Dieu vengeur et intolérant, plutôt qu'une énergie habitée d'amour et de bénédictions.
Un Dieu à notre image, plutôt qu'une énergie qui n'a pas besoin de nous pour Être, simplement Être. Une énergie qui ne nous demande même pas notre avis pour exister, pour créer ou pour se dissoudre elle même. Une énergie qui ne nous consulte même pas.
Ce "Dieu", que l'on est pas supposé représenter en images, mais que chacun essaie de se représenter à son image. Tout aussi pourrie que l'idée même que nous nous faisons des humains que nous sommes.
Je m'interroge aujourd'hui, comme tous les jours depuis que je suis née.
Si le Dieu auquel les hommes croient était vraiment si "tout puissant" que ne le révèlent les écrits, pourquoi "diable" aurait t'il besoin de la main de l'homme pour faire "justice" ?
Bande d'incultes de tueurs de merde. Si Allah vous voyait, il se dirait que vous l'avez pris pour un con.
Mes pensées accompagnent vers leur "ailleurs" ces créateurs, morts debout, pour la liberté d'expression, parce qu'ils étaient provocateurs, et avaient le droit de l'être. Ils étaient la vie, la vie même, et ne s'éteindront jamais.
RIP Charb, Cabu, Wolinski, Tignous, et tous les autres. Mes pensées vont à leurs familles.
Je pense aussi à tous ceux qui sont morts pour rien, au nom de n'importe quelles croyances, et ce, depuis le temps où le monde est l'homme.
Alice Kara