J'y crois encore...
Bonjour mes anges !!!
J'ai passé cette semaine un merveilleux séjour à Paris.
Court, certes, mais très intense.
J'ai pu voir toutes les personnes que je voulais voir, les choses se sont très bien goupillées, et comme souvent, sans que j'ai besoin de forcer les choses.
J'ai cumulé un peu de travail, la conférence au parc Montsouris a été un véritable beau moment de partage.
Que des filles ce coup ci ! A croire que les hommes ont moins de réactivité que les filles dans l'improvisation... ahaha !
Nous avons pas mal échangé, sur différents sujets.
J'ai abordé la vie après la vie, mais ensuite, j'ai senti que je devais parler des énergies du moment, qui sont beaucoup trop présentes pour les mettre de côté.
Les participantes avaient l'air enchantées en partant, du coup, je crois bien que ce fut "mission accomplie".
J'aime beaucoup à chaque fois, découvrir l'éclectisme des personnalités qui me suivent sur ce blog.
Il n'y a pas de profil "type". Juste des gens qui arrivent l'espace d'un instant, de quelques heures, à se re-connecter entre eux. A travers moi.
C'est très beau de voir ça avec mes yeux magiques, tout l'échange qui s'opère au niveau subtil.
J'me dis souvent que si vous pouviez tous voir avec mes yeux, vous n'en reviendriez pas de voir autant de beauté.
Les différences qui s'entremêlent... C'est magnifique.
J'ai aussi beaucoup parlé avec Khanthaly ces derniers jours. Nous nous étions vues seulement dans le désert en avril pour la première fois, et comme j'étais très sollicitée par les participantes du séjour, nous n'avions eu que peu de temps pour explorer plus encore la connexion de sisters cosmiques qui nous relie. Nous avons eu tout loisirs de le faire là.
On débloque des choses, on apprend à se connaitre dans la perception d'un autre, qui vient partager notre vie pour un instant, et c'est dans le regard de cet autre, si inconnu et si reconnu à la fois, que l'on se rend parfois compte de certains de nos fonctionnements, de certains de nos conditionnements, que la vie nous a donné. Pour mieux nous en détacher.
De fous rires en fous rires, nous avons lâché un paquet de trucs l'une et l'autre.
J'ai aussi rencontré ma consoeur de blog "A l'école d'une médium". Car même si nous nous connaissons virtuellement depuis maintenant presque 3 ans, donner vie dans la matière à cette connexion, était très sympa.
J'ai pu faire un dernier hug à Steph, ma photographe préférée, avant qu'elle file vers le Canada. Et ça, ça n'a pas de prix !
J'ai aussi vu ma productrice, et nous avons récupéré le dossier du concept de mon émission. Alleluia ! Je vais l'embarquer avec moi au Québec en septembre, pour le présenter à des producteurs là bas, et voir, peut être décrocher une co-production Franco-Canadienne.
Bref, beaucoup de choses qui stagnaient se sont débloquées. Tout en restant toujours au même point ceci dit, mais sous un angle peut être un peu différent.
Je crois qu'en ce moment, c'est une période déstabilisante pour beaucoup de monde.
Moi même, si j'essaye de trouver du sens à ce qu'il se passe, je perds complètement pieds, et je n'ai plus aucun repère.
Le sens des choses est si subtil qu'il n'est pas encore réellement perceptible avec nos yeux d'humains.
Nous sommes tout petits face à l'immensité de l'Univers, qui prépare le terrain en back office.
Si chercher à trouver du sens ne sert à rien présentement, il faut lâcher.
Là où j'en suis là tout de suite, c'est que le doute provient d'un manque de confiance en soi.
Par exemple, niveau sentimental.
Je me suis rendue compte ces derniers jours, que j'avais une culpabilité énorme en moi.
Avant, c'était l'impression tenace d'être infidèle à Grand A, chaque fois que je m'engageais dans une relation. Et je torpillais tout.
J'ai travaillé là dessus, mais il y a quelques restes. J'ai passé la phase "D'aventures en aventures" comme le décrit la chanson de Serge Lama.
Mais j'ai toujours en moi la culpabilité de faire souffrir quelqu'un. Et si quelqu'un s'attache à moi et que j'étais incapable moi même de m'attacher ? Je l'ai tellement fait par le passé, que c'est ancré en moi.
Je sais que je peux aimer. I mean, autant que ce que je pensais aimer Grand A. Si ce n'est plus. Car pour moi, l'amour ne se quantifie pas. Je me sens d'ailleurs prête à ça. Prête à partager une belle histoire d'amour avec quelqu'un.
Mais je n'ai pas l'impression de pouvoir être aimée autant que pourrait le faire mon âme jumelle.
C'est là qu'intervient la confiance en soi. La confiance que j'ai en moi même.
Suis-je digne d'être aimée ?
J'ai mis beaucoup de temps avant d'accepter d'être aimée par vous, mes anges, d'accepter que, bon, peut être que vous aviez vos raisons de m'apprécier pour ce que je suis.
Avant, je me disais "Qu'ils aiment mon message, ou mes guides, ok, mais moi ? ça n'a pas de sens". Et bien si. Au fur et à mesure de mes échanges avec vous, je me rend compte, parce que beaucoup me le disent, qu'ils viennent ici pour les infos ou les messages, mais qu'ils restent pour ma personnalité.
Et... Bowdel de grut, ça m'a quand même pris 3 ans, pour l'intégrer ! ahaha !
(Bon, maintenant, faudrait pas que je prenne le melon avec ça... Faut pas pousser mémé dans les orties lol)
Le syndrome de l'imposteur fut difficile à sur-passer.
Ce manque de confiance, si présent pour chacun de nous, nous donne l'idée erronée que nous ne méritons pas le meilleur de ce que la vie a à nous offrir.
Du coup, on se limite nous même sur la qualité (et la quantité bien souvent aussi) de ce que nous recevons.
En quittant ma sister Céline à l'aéroport cet été, je n'ai aucune idée de pourquoi je lui ai dit ces derniers mots, comme pour m'éviter de pleurer. "Nos vies sister, ça va être de la balle !"
En entrant dans l'aéroport, j'ai comme été prise d'un petit doute. "Mais pourquoi donc ai-je dit ça ? Et si je me plantais ?"
La confiance... Une nouvelle fois.
Je n'ai aucun doute sur le fait que la vie de Céline sera "de la balle", mais la mienne ?
Le doute s'est estompé deux minutes après.
Arrivée devant la porte d'embarquement, l'hôtesse m'a demandé mon passeport. Je le lui ai tendu, elle a regardé mon nom, et m'a dit (en anglais je vous traduis lol) "Nous vous attendions".
Moi étonnée, croyant que j'étais en retard, j'ai commencé à me faire toute petite... lol
Mais en fait, ils m'attendaient, parce que j'étais sur la liste "VIP" ou je ne sais quoi. Il s'agit sûrement d'une erreur informatique, mais je me suis gardée de le dire, tellement j'étais étonnée... ahaha !
J'ai eu droit à un service de bagage personnalisé, avec une escorte, en business class, un repas fait par un chef, et on m'a même proposé du champagne !!! J'ai été choyée... Avec une hôtesse de l'air dévouée à mon confort et tout hein, je déconne pas ! lol (Bon, pour le repas de chef, c'était du poisson au fenouil, donc bof, j'avoue avoir lorgné sur la pizza servie en classe éco, on ne se refait pas lol)
Je n'ai pas eu le temps de réfléchir, je me suis laissée porter.
En analysant un tantinet la situation en rentrant chez moi (après deux heures de bus merdique, parce que sortie de l'aéroport, je suis redevenue VIP less important, lol) je me suis souvenue des mots que j'avais prononcé avant d'entrer dans l'aéroport. Et là, j'ai réalisé... Cette erreur informatique, c'était orchestré d'une main de maître.
Et oui... C'était un signe de l'Univers qui me confirmait que je n'avais pas de doute à avoir sur le fait que ma vie, c'est de la balle.
Je me suis trouvée con d'avoir douté comme ça, même l'espace de quelques secondes.
Et puis, faut le reconnaître, j'ai la culpabilité de douter. Bien ancrée. Si moi, Alice Kara, je me met à douter de ce que je vous dis ici, vous n'avez plus qu'à tous déserter ce blog !!! (Et si je venais à trop douter, je vous mettrais moi même des coups de pieds au cul pour que vous partiez lire quelqu'un d'autre... mouahahahaha !)
Je crois que cela me rend humaine tout de même, c'est aussi une partie de moi, je doute, souvent, exactement comme vous, et puis je prend du recul, je vous raconte, et tout va mieux.
Je me remet à y croire encore.
(Et puis un coup de chant, en hurlant encore plus que Lara Fabian, la rage d'y croire, ça m'aide lol, pis, petite aparté, moi j'aime bien quand elle chante fort, et si elle se met à hurler encore plus fort, bah je l'aimerais toujours et je continuerais de gueuler avec elle sur mon ipod tout en écrivant mes articles. menfoumentape. lol)
Comment douter, alors même que dans ma vie, il se passe toujours des trucs de ouf ?
Ce n'est peut être pas ouf, pour plein de gens, mais pour moi, ça l'est.
J'ai une profonde admiration pour les petites choses, vous trouvez extra-ordinaire mon quotidien, moi c'est le votre que j'admire. Du coup, tout ce qui semble "normal" pour beaucoup, pour moi, c'est extra-ordinaire.
Quand je vois mes sisters avec leurs enfants, j'en pleurerais tellement je trouve ça beau. Quand je vois la beauté qui se dégage de tous les gens formidables que je croise, et des gens qui ne se pensent pas formidables et n'ont même pas idée de la beauté qu'ils ont en eux aussi. Ce sont toutes ces petites choses qui font que j'arrête de douter, que je me relève, et que j'aime la vie, encore plus qu'on ne peut l'imaginer.
Tant pis si il m'arrive de douter parfois.
L'important, c'est d'y croire, encore.
De croire en la beauté de tout ce qui s'opère partout. De faire confiance. Même si parfois on se trouve con de faire confiance en une force impersonnelle, une particule atomique en fait, qui nous habite, mais que l'on a du mal à sentir nous habiter.
Il est important de se donner de la latitude. Un espace de confiance, juste pour soi.
@ Bientôt quelque part mes anges ;)
"Quand le ciel dévoile et soulève, en moi lavé l'émoi d'un géant, me retourner sans un geste, le passé m'en passer vraiment, cracher sur tout ce qui blesse, ramener le futur au présent". Merci Lara ;)