L'inconstance des choses de la vie...
Bonjour mes anges !!!
Il y a un point que je vais aborder très souvent avec vous en conférences, c'est l'inconstance de tout ce qui nous entoure.
On s'attache à tout un tas de choses. Du matériel, des personnes, des faits.
"On se raccroche à ce qu'on peut, pour croire que l'on existe encore un peu" comme dirait Isabelle Boulay dans une de ses chansons.
On se sent vivant lorsque l'on possède. Lorsque l'on est entouré, de meubles, de gens, peu importe qui ils sont.
On s'attache à l'amour même que l'on ressent.
Parce qu'il nous donne l'impression d'être habités par la vie.
Mais rien n'est constant dans la vie. Rien de tout ce qu'on l'on croit posséder n'est réellement à nous.
On peut tout perdre en une fraction de seconde. Un torrent peut venir de n'importe où et tout emporter. Nos maisons, les gens que l'on aime, la vie peut nous quitter.
Le corps même est une illusion, on croit le posséder pour la vie, mais c'est lui qui nous possède. Il tombe malade, et on n'a plus aucun contrôle sur lui. On lutte pour le posséder de nouveau, pour qu'il nous appartienne de nouveau. Mais on ne peut pas avoir de prise sur la vie qui s'écoule à l'intérieur. Car la vie ne nous appartient pas non plus. On ne peut empêcher la mort de venir toquer à notre porte le jour venu.
On s'accroche au corps parce qu'il représente la vie. Ce que nous sommes. Mais nous sommes bien plus que ça en réalité. Le corps n'est qu'un passeur qui nous permet de marcher sur terre, d'expérimenter, d'Être les yeux de l'Univers qui vit à travers nous. L'Univers qui coule dans nos veines, la lumière qui nous insuffle l'envie de la rejoindre.
De la chercher partout où elle passe, de chercher la lumière partout ailleurs plutôt qu'en dedans de nos âmes.
On s'accroche au temps. On essaye de le ralentir. On ne veut pas qu'il file entre nos doigts, comme le ferait une poignée de sable dans le creux d'une main.
Se rebeller ne sert à rien. On lâche prise, tout ce à quoi l'on se raccroche devient alors un poids trop lourd pour nos épaules. Un gros sac à dos rempli de pierres qui pèse. Et nous éloigne de l'essence même de ce que l'on est. De l'essence même de la vie infinie et éternelle qui est en nous.
L'amour est la matière première du monde. L'amour est tout ce que l'on a. Et la seule chose dans laquelle on peut puiser. L'amour est la seule chose qui peut nous appartenir, si on ne s'y accroche pas. L'amour ne demeure que dans l'instant présent, qui disparaît à peine nous avons prononcé son nom. "L'instant présent" n'est plus.
Car c'est en ne se raccrochant pas à l'amour que l'on aime. On aime vraiment lorsque l'on ne sait pas pourquoi on aime. Parce que l'on est pas attaché au fait d'aimer, et parce que cet amour ne peut pas être enfermé dans une boite. Parce qu'aimer n'est pas un enjeu. Parce qu'aimer est bien plus que ça. Parce qu'aimer, c'est accepter que cet amour peut partir. Revenir, repartir. Et que cela ne nous affecte pas. Je parle ici de l'amour divin, de l'amour inconditionnel. De l'amour qui n'imite pas. Qui n'est régit par aucune loi. De l'amour incontrôlable que l'on peut ressentir pour un autre âtre humain, ou pour une flamme jumelle, sans attente, sans contrepartie.
Vous n'êtes pas des petits lutins accrochés à des branches. Vous êtes des troncs. Vos racines s'enfoncent loin dans la terre, elles vous relient à la vie. Que votre tronc se casse ou qu'il brule, peu importe, vous continuerez d'exister. Ailleurs. Dans un océan infini et vaste d'amour.
Acceptons l'inconstance de chaque chose pour déployer nos ailes mes anges.
@ Bientôt quelque part ;)