La gestion de la souffrance.
Bonjour mes anges !!!
Aujourd'hui, un article sérieux. (Enfin j'vais essayer quoi, rien n'est jamais garanti de ce côté là avec moi ! woops !)
Je reçois beaucoup de messages me demandant comment arriver à gérer la souffrance. Quelle qu'elle soit.
Suite à une rupture sentimentale (on le sait tous, ça fait mal en criss ça...) suite à un décès, suite à n'importe quelle situation qui peut occasionner une souffrance.
C'est humain de souffrir. C'est je crois la chose la plus "normale" qui existe.
C'est tellement normal, qu'aujourd'hui, la souffrance est banalisée.
Tout le monde souffre. Que ce soit exprimé ou en silence.
Il y a quelques années, a été mis en place la gestion de la douleur physique dans les hôpitaux, où on nous demande sur une échelle de 1 à 10 quel est notre perception de la douleur. Et après cette évaluation, les docteurs sont supposés nous filer les médocs qui vont nous aider à apaiser la souffrance.
Pour la souffrance dont je vous parle aujourd'hui, la souffrance émotionnelle, il n'existe pas de médocs.
On est obligé de faire avec. Ou pas.
Et c'est le sujet de mon article d'aujourd'hui.
Les coachs sont devenus à la mode, les cabinets des psys ne désemplissent plus.
On s'interresse à la souffrance émotionnelle de plus en plus.
Pour moi, la souffrance n'est pas obligatoire.
Elle est un effet du mental. Le mental a tellement de pouvoir (parce qu'on lui laisse tous les pouvoirs, il faut le reconnaître !) qu'il peut nous mener par le bout du nez.
Il fonctionne comme ça. Il nous fait croire des choses qui ne sont pas forcément vraies.
Mais en nous manipulant ainsi, il nous montre un truc.
Il met le doigt là où ça fait mal, pour qu'ainsi, nous puissions virer le mal.
Si on ne voit pas le mal, on n'a rien à virer.
L'idée première est donc d'observer la souffrance.
Comment souffre t'on ? On peut utiliser le système des docs pour noter la souffrance sur 10.
Au dessous de 7, c'est pas pire. Faut juste attendre que ça passe. (Oui je sais c'est extrême, mais vous comprendrez plus bas...)
Ensuite, on peut passer aux choses sérieuses.
Ce n'est qu'en observant la souffrance droit dans les yeux qu'on peut remonter le fil jusqu'à la source de cette souffrance, que notre mental lui seul contrôle.
Chaque pensée doit être décortiquée.
Lorsqu'une pensée vous arrive dans la tête, essayez de vous souvenir de la pensée d'avant. De celle d'avant encore, et ainsi de suite. Remontez le fil. Même si ça fait mal, même si vous êtes flémard du ciboulot.
En remontant le fil, jusqu'à loin parfois, vous trouverez à un moment donné le "déclencheur". A savoir, la "pensée source" qui a émergé et provoqué tout le fil que vous avez du remonter à grand coup de transpiration du cervelet gauche.
Il faut parfois aller piocher très profond. très très profond dans les abysses des méandres de votre mental. Faire remonter la crasse de l'intérieur qui vient assombrir votre bonne humeur du moment.
Car la bonne humeur, même si on s'en rend pas compte sur le moment, est toujours là planquée quelque part.
Si si, je ne suis pas en train de vous niaiser mes petits Oumpas Loumpas de la spiritualité.
Les pensées positives, la bonne humeur et la joie de vivre ne s'en vont jamais. Elles sont juste planquées derrière les pensées négatives et le nuage noir de votre souffrance.
Comme le silence, il ne disparaît jamais, il est juste derrière la musique balancée à fond dans votre chaîne stéréo.
Si on éteint la musique, le silence est de nouveau là.
En remontant tout le schmilblick, on peut éteindre la musique, et retrouver le bien être intérieur.
Ne faites pas la connerie (que l'on fait tous, cela va sans dire !) de vouloir virer à tout prix toutes les pensées négatives de votre tête. C'est pas possible. Tant qu'on aura pas "vu" ce que ces pensées avaient à nous montrer, elles vont revenir sans cesse. C'est pour ça qu'il faut impérativement remonter le fil.
Les laisser venir à vous ces pensées, tout en sachant que c'est l'Univers qui s'exprime à travers vous, et pas vous qui vous exprimez en fonction cde ce qui arrive dans la vie.
Ce point est très important.
On pense tous être séparé de l'Univers, qu'il est une entité extérieure à nous?
Râpé.
Il est nous. Il s'exprime dans tout, et dans nos pensées tout particulièrement.
Lorsque l'on "reçoit" des pensées négatives, avec l'impression qu'elles viennent de nous, on peut laisser s'installer de la culpabilité. STOP !
La culpabilité en plus des pensées négatives, c'est un cocktail détonnant qui peut vous provoquer de la somatisation. Et il n'y a rien de mieux si vous voulez vous retrouver avec des boutons partout. Ou pire... :p
Lâchez impérativement la culpabilité.
C'est L'univers qui vous envoie des pensées négatives.
Mais l'Univers n'est pas un enfoiré.
Il ne nous envoie pas des pensées négatives pour nous torpiller, pas plus qu'il ne met ce que l'on pense être des erreurs sur notre route.
Il fait advenir des choses, dans son infinie création, mais pas des choses qui nous arrivent à nous en particulier.
Tout est impersonnel, même si le mental nous pousse à penser que tout nous arrive à nous personellement.
Bullshit.
Les choses ne nous arrivent pas à nous, elles arrivent, tout simplement, et tout à un sens.
Les choses arrivent à la vie, bien plus qu'à nous.
Chaque chose "négative" (l'Univers ne juge pas, il ne fait pas de différence entre le positif et le négatif, soit dit en passant, il s'en tape le coquillard) qui arrive dans la vie a une raison d'être. Si on ne connaît pas la raison là tout de suite, faut pas chercher, quand on devra en connaître le pourquoi du comment, l'Univers nous filera les infos.
Pas avant.
(ça sert à rien de l'engueuler aussi l'Univers, il s'en tape... J'ai testé lol)
L'Univers nous aime. Son but est de faire en sorte qu'on s'éclate dans la vie, nous ne sommes pas en vie pour se prendre le choux. Nous sommes venus nous incarner parce que la vie c'est fun. Malgré tout ce qu'on nous dit sur elle, sur la difficulté d'être simplement vivant. La vie, lorsque nous la voyons avec des yeux qui ont appris à désapprendre que c'était difficile, devient de plus en plus joyeuse.
Si si, même quand on vient de se faire larguer lamentablement par texto.
Il faut, une fois que nous sommes remonté à la source, que l'on a tout laissé venir à nous, même la poisse crasseuse, s'autoriser à rire de la confusion occasionnée par le mental.
Se moquer de soi aide beaucoup.
L'auto-dérision est une clef précieuse.
Moquez vous du fait que vous souffrez. Moquez vous de l'illusion de la souffrance. Allez chercher ce qui est drôle. Allez regarder plus loin que le bout de votre cervelet droit.
Si j'osais (mais j'ose toujours, vous me connaissez !lol) je vous dirais de profiter à fond de la souffrance.
Car la souffrance, tout comme chaque chose qui advient dans la vie, est inconstante. C'est à dire que la souffrance que vous vivez là tout de suite, elle ne reviendra jamais de la même façon. Elle va passer, se modifier avec le temps, et jamais plus vous ne pourrez avoir l'opportunité de la revivre tel quel.
Jamais plus vous n'aurez la chance de pouvoir remonter à la source pour trouver la raison de ce que vous fait tant souffrir.
la souffrance est donc une méga chance de pouvoir bosser sur vous, de voir qui vous êtes vraiment.
Cessez de l'insulter cette souffrance là, c'est un bienfait en vérité.
La souffrance est un vrai miracle pour l'âme. L'âme en fait n'a pas besoin de souffrance, elle ne souffre d'ailleurs jamais, il n'y a que l'être qui pense être autre chose qu'une âme qui souffre.
L'âme c'est comme de l'eau, on peut pas la briser.
Le mental se torture, mais il est aussi un miracle, c'est parce que le mental existe qu'on peut expérimenter la vie.
L'éveil, c'est ne plus lui donner toute la place, et réaliser qu'on est plus que ce simple mental.
mais tant qu'il est là ce mental, tant que la vérité ne nous a pas été révélée dans son immensité, faut faire avec.
Le mental est un maître. Et comme tout maître, quand il en aura fini avec vous, il va se barrer et vous laisser tranquille. Formation terminée, pas besoin de diplôme, l'enseignant se fait la malle.
Le mental est un jeu, il se joue de vous, jusqu'à ce que vous soyez exactement ce que vous êtes.
La souffrance est une illusion, bien ficelée certes, mais une fois que vous avez compris qu'elle n'était là que pour façonner votre personnalité, tel un maître pourrait vous aider à voir ce que vous êtes vraiment, ava se faire la malle.
Elle vous enverra même pas un texto pour rompre avec vous. La sloperie ! ;)
Donc, après avoir fait la remontée à la rame du fil de vos pensées, l'étape suivante, c'est de regarder autour de vous. Après avoir observé l'intérieur, il faut regarder et observer l'extérieur.
Y'a combien de personnes qui ont déjà vécu ce que vous êtes en train de vivre et qui s'en sont remarquablement sortis ?
Y'a combien de nenettes qui viennent de se faire larguer par texto et qui sont passées à autre chose ?
Y'a combien de personnes qui ont vécu des choses pires que ce que vous avez vécu, et qui se sont relevées ?
Ben ouais, sur 7 milliards de personnes sur terre, y'a de quoi observer du tout pourri, et du très beau.
Combien de personnes ont moins de thunes que vous sur leur compte bancaire ? Scoop ! Certains n'ont même pas de compte bancaire !!! Oh My God ! (ok, j'en rajoute des tonnes exprès lol)
Chaque souffrance est relative. Personne n'a la même façon de la vivre.
Pensez que vous êtes vous même cette souffrance là. Vous ne faites qu'un avec tout ce qui Est. La souffrance est incluse dedans.
Et c'est pour tout le monde pareil.
Il y a dans le monde, au moment même où je vous parle, plus de personnes qui souffrent de leurs pensées que de personnes qui vont bien.
(C'est grut, je sais !)
Et toutes ces personnes passent par les mêmes stades que vous.
Vous n'êtes pas une exception, tout le monde traverse plus ou moins les mêmes merdasses.
Ou tout le monde les as traversées.
C'est une généralité.
Si vous posez la question à vos copines (ou potes, au choix) vous verrez que tout le monde a essuyé les plâtres à uin moment donné.
Ce n'est pas une question de Karma.
ça aussi on tente de nous le faire croire. Comme on voit pas le pourquoi du comment des choses qui (nous) arrivent, on va aller chercher une réponse new age. Bullshit ! (c'ets mon nouveau mot du moment ça scuzez !)
Le Karma, selon lequel on vit des épreuves parce qu'on a été un p**** d'enfoiré dans une vie passée, c'est du flan.
Il n'existe que le moment présent. La souffrance qui est là maintenant n'est pas le résultat de nos vies passées, on a fait table rase, on est passé à autre chose, et puis soit dit en passant (again je sais) avec toute la souffrance qui est déjà arrivée en nous depuis le début de nos vies, quand bien même il y aurait un karma, considérez le comme une ardoise largement remboursée !
L'Univers n'est pas un Dieu qui nous punit. Il nous aime et chaque chose est là pour nous mener dans la gueule du loup qui s'appelle le bonheur.
La félicité de la vie.
C'est là que nous allons tous, main dans la main. Nulle part ailleurs.
Beaucoup me demandent comment je fais pour pratiquement toujours aller bien.
J'applique tout ça au quotidien. Au départ, cela m'a semblé compliqué. Comme quand on étudie pour le bac (clin d'oeil à ma petite soeur lol) c'est rébarbatif, on en chie un peu, mais après, on se rend compte que tout devient mécanique. On a plus besoin de réfléchir, ça se fait tout seul. La souffrance ne reste plus aussi longtemps, elle est atténuée.
Nous n'avons pas moins de coeur ou moins d'empathie pour autant, nous ne sommes jamais réellement neutres, même éveillé, nous sommes simplement beaucoup plus détaché. La souffrance ne nous sert pas d'excuse, comme c'est souvent le cas.
Certains se complaisent dans la souffrance, la propagent partout, la verbalisent sans cesse, pour se donner une contenance, pour se trouver l'excuse de ne pas aller bien, pour exister aux yeux des autres, être remarqués, se sentir écoutés, se sentir mieux car c'est la seule façon qu'ils ont trouvé pour être aimés.
L'amour des autres n'est pas conditionnel au taux de souffrance. BAZINGA !
Avec les énergies du moment, quand on souffre et qu'on le montre, ça a tendance à éloigner tout le monde. Courage, fuyons !!!
La complaisance, c'est poussiéreux. Chialer avec quelqu'un sur son propre sort ne l'aide pas. Le faire rire, oui.
Les énergies féminines dans lesquelles nous baignons, ne sont pas tendres. Elle fusillent tout ce qui n'est pas ce que l'on Est. Et la souffrance n'est en rien une définition de ce que nous sommes.
Nous sommes ce qui se trouve au delà de la souffrance.
L'infinie source d'amour. La matière première du monde.
Au boulot mes petits poulets !
Analysez moi tout ça, laissez la souffrance vous ronger jusqu'à ce que la goutte d'eau fasse déborder le vase de votre âme, et que vous vous rendiez compte que vous n'en avez pas besoin.
Un petit "J'dis ça j'dis rien" pour la route, extrait du tome 3...
"C'est toi qui provoque la souffrance, cesses de croire que c'est elle qui te provoque !" (Dans ta Yeule ! lol)
Zou !!!
@ Bientôt quelque part mes anges ;)