Like a desert rose...
Bonjour mes anges !!!
Me voici de retour du désert de Ouarzazate.
Il va être difficile pour moi de vous faire un compte rendu fidèle à ce que j'ai vécu là bas. Mais je vais tenter quand même.
Après une escale à Casablanca, j'ai attérri à Ouarzazate ou m'attendait Khanthaly.
Nous avions eu beaucoup d'échanges téléphoniques avant, mais c'était la première fois que l'on se rencontrait.
Khanthaly dégage une magnifique lumière. On a rejoins un riad très calme pour la nuit. Nous avons beaucoup parlé.
J'ai retrouvé là, sous ses airs de bouddha, une sister cosmique.
Le lendemain matin, nous ont rejoins les filles qui allaient partager avec nous cette expérience hors du commun.
C'était un groupe très éclectique. La plupart d'entre elles, malgré les explications de Khanthaly, ne savaient pas trop à quoi s'attendre de ce voyage, et le voyage en jeep de Marrakech à Ouarzazate nous a valu quelques réclamations. Elles sont arrivées fatiguées, lasses et j'avoue que j'ai vraiment eu "peur".
Il a fallu convaincre un peu tout le monde de repartir pour un tour de jeep de 4h. Qui nous mènerait jusqu'au désert.
Mais nous avons réussi à embarquer tout le monde dans la voiture, et notre voyage initiatique a pu commencer.
J'étais tout à l'arrière, en tailleur, à côté de Khanthaly, émerveillée des paysages qui défilaient devant nos yeux.
Comme un petit enfant qui découvre le monde. J'ai lutté contre la fatigue, car je ne voulais pas en perdre une seule miette. L'immensité de l'atlas, sa poésie, son âme si puissante.
Ce voyage en jeep a vraiment été important, pour faire la transition entre la frénésie que l'on peut sentir dans les villes marocaines, et la sérénité du désert.
Nous sommes arrivées sur le bivouac de nuit.
Lahcen, notre hôte, et toute son équipe nous ont accueillis comme des princesses.
En un mois et demi de temps (à partir du moment où il a su que nous venions en fait) il a commencé la construction d'un nouveau bivouac. Il tenait à nous accueillir parfaitement, du coup avec ses hommes, ils ont construit des petites maisons en terre. Ils ont façonné des briques, une à une, qu'ils ont du ramener sur le bivouac avec je ne sais combien d'aller retour.
Lahcen a même vendu sa voiture pour acheter un pic up pour acheminer tout le matériel jusque dans le désert.
Il a acheté des panneaux solaires, pour mettre l'électricité dans chaque petite maison.
Pour vous dire à quel point ils se sont démenés pour nous accueillir, les maisonnettes étaient encore humides à notre arrivée. Ils ont fait un travail de folie. Tout ça pour nous.
Le bivouac était éclairé par des dizaines de petites lampes, perdu au milieu du désert, sous un ciel étoilé immense et majestueux.
Ils nous ont accueilli avec un thé de bienvenue. Tous extrêmement fatigués d'avoir tant travaillé pour notre confort. Mais on pouvait sentir la joie de nous recevoir. Nous avons dégusté un excellent tajine. Et comme tout le monde était fatigué, nous avons été nous coucher.
Le lendemain matin, j'ai été visiter l'ancien bivouac, pour voir les tentes sommaires qui servaient avant à recevoir les touristes. Ils ont aussi creusé un puit pour nous approvisionner en eau. Creusant sous la terre aride et perçant des milliers de couches dures.
Lahcen a tenu à construire des petites maisonnettes pour nous protéger du vent, du sable et de la chaleur.
Ces petites maisons en terre étaient vraiment très belles. Il a fait des petites fenêtres en triangle et tout... Et je vous jure mes petits poulets, que même dans certains hôtels en Inde, on ne trouve pas le même standing ! (lol)
Il a installé aussi des toilettes et une douche. Le truc improbable dans le désert, où normalement, tout le monde doit s'éclipser au milieu des dunes pour faire sa petite affaire... lol
Je n'ai pas de mots pour remercier tous ces hommes qui ont travaillé d'arrache pied pour notre bien être.
J'ai découvert ce matin là, l'immensité du désert, après une nuit passée au calme. Un calme que l'on ne retrouve nulle part ailleurs.
Les dunes, le sable si fin qu'il vous glisse entre les doigts en vous caressant la paume de la main.
L'horizon à perte de vue. La sensation d'être tout petit, perché sur une grande dune, avec le sable vivant sous nos pieds. Le vent qui nettoie tout sur son passage. Qui nous lave de tous les résidus d'idées sombres que l'on a ramené de la civilisation.
Le mental sur zéro. Juste nous, et le désert.
L'impression qui m'est venue à ce moment là, c'est qu'on se prend une méga claque dans la tête, qui nous ramène à l'enfance, et on ne peut faire autrement que de s'émerveiller devant tant de splendeur, devant la sensation d'appartenir au paysage. De se fondre dans le décor. D'être contenus dans la vie. Devant la puissance du désert qui nous possède d'un coup, et nous anime de toute la vie qu'il contient.
Tout au long de nos échanges téléphoniques, Khanthaly m'avait fait partager sa passion pour le désert.
Du coup, je suis arrivée presque en terrain connu. Avec un petit quelque chose qui me semblait familier, comme si j'avais déjà été là des milliers de fois, comme si la terre me rappelait à elle. C'était une fusion, avec tout ce qui nous entourait. Un ancrage particulier, toutes les sensations qui se fondaient en nous tellement simplement.
Nous avons rejoins les autres participantes, qui avaient beaucoup de mal à s'adapter. Pour certaines, malgré le confort mis à notre disposition, tout ça était encore un peu trop hostile.
La dernière participante nous a rejoins (elle n'avait pas le même avion que les autres) après une nuit en bus.
Comme tout le monde était là, nous avons commencé à faire connaissance.
J'ai commencé mes papotes sous la tente.
Comme aucune ne savait qui j'étais, ni n'avait même aucune idée de ce que j'allais faire ou dire, ce fut assez houleux.
Notamment avec une, qui pratique une forme de bouddhisme depuis plus de 25 ans. Pour elle, l'éveil ne pouvait être acquis qu'avec une discipline bouddhique bien spécifique, qui demande beaucoup de rigueur.
Moi, (vous me connaissez lol) je suis arrivée avec mes grands sabots, du haut de mes 30 ans (j'étais la plus jeune) en disant d'entrée de jeu (je ne sais même pas pourquoi, comme d'habitude lol) que l'éveil, tout le monde pouvait l'expérimenter, même sans rien faire, même sans méditation, juste en étant vivant.
Premier accrochage. Corsé. lol
Mais heureusement, nous avons trouvé des similitudes dans nos visions. Je ne suis fermée à rien et j'ai écouté sa façon d'appréhender l'éveil.
Je me suis servie de ça pour lui enseigner un peu de ce que je sais, et je me suis nourrie de ses partages bouddhistes.
Après tout, tous les chemins spirituels mènent au même point... L'amour !
Il n'y a pas à choisir entre un marteau et un tournevis. Les deux sont utiles, à leur façon.
Au fil des jours, nous avons même beaucoup ri de tout ça.
Toutes les participantes étaient tellement différentes que j'ai douté à un moment donné d'arriver à trouver une cohésion pour le groupe.
J'ai tenté de donner autant à chacune. Parfois en groupe, parfois individuellement.
J'ai été beaucoup testée. Avec vous qui me lisez depuis longtemps, tout est simple mes anges, vous savez qui je suis, vous savez de quoi je parle, vous connaissez mon approche de la spiritualité. Vous posez des questions qui ont du sens. Avec des filles qui n'ont pas votre "préparation" et n'ont lu aucun de mes articles, c'était complètement différent. J'ai du user de maints stratagèmes pour leur apporter quelque chose.
(Obiwan avait bien fait de me prévenir avant de partir que si je ne me faisais pas détester à un moment donné, c'est que je n'aurais pas bien fait mon travail... J'en ai pris toute l'ampleur sur place lol)
Toutes avaient des attentes différentes.
Je me rend compte de plus en plus que le mot médium, dans la tête des gens, me limite à une seule chose : Des consultations de voyance. Mais ce n'était pas le but de ce voyage initiatique. Je le fais encore un peu au quotidien, mais pour moi, une voyance n'est pas un moyen de vivre mieux. Cela donne de l'espoir pendant quelques jours, mais ne tient pas sur la durée. Et là, le but était de recentrer les choses, pour leur laisser un petit quelque chose de durable.
Mon objectif, comme à chacune de mes interventions pendant mon Wonderland Tour, était d'apporter trois choses.
Que les participantes ressortent avec le sourire.
Qu'elles aient appris quelque chose qui va leur servir à leur retour dans la "vraie vie".
Qu'elles lâchent prise et arrivent à utiliser "ce qui Est", la vie, pour trouver un peu de liberté.
Du coup j'ai axé beaucoup de mes blablas sur la loi d'attraction, préférant une approche simple, qui donne de l'espoir et est accessible à tout le monde. J'ai aussi passé toute une après midi à parler de l'amour sous toutes ses coutures, les âmes soeurs et les flammes jumelles, qui vous le savez, est ma spécialité. L'amour réunit les fifilles et a donné une cohésion tant attendue au groupe.
Les participantes étaient toutes venues avec un lourd bagage et j'ai tenté de les amener à le déposer dans le désert. Nous avons travaillé à comment modifier les choses de la vie, à laisser le passé à l'histoire et à comprendre un peu des choses qui se passent. Avec le discours que vous connaissez tous ici.
Nous ne pouvons modifier le passé, mais nous pouvons décider de nous en accommoder pour vivre pleinement ce que la vie nous réserve de beau. Quand l'Univers ferme une porte, il ouvre toujours une fenêtre. Et dans le désespoir, nous ne pouvons pas la voir.
Voici un petit résumé des thèmes que j'ai travaillé avec chacune. En collectif ou en individuel, à la nawak, comme à mon habitude. (Je vous balance le tout en "vrac" lol)
- Il faut s'ouvrir aux autres. Ne pas s'enfermer dans des croyances, car chaque croyance est une boite dans laquelle on s'enferme. Et dans une boite, la lumière ne passe pas.
- Devant l'apparente hostilité de la vie (qui était magnifiquement imagée dans le désert où pour arriver à survivre il faut jouer de beaucoup d'astuces, et s'accorder avec les éléments) en lâchant prise, et en acceptant "ce qui est tel que c'est" on peut arriver à trouver des petits riens qui vont nous apporter une quantité de bonheur considérable. Et en cultivant ce bonheur là, nous nous préparons à accueillir un bonheur beaucoup plus grand.
- Il faut savoir écouter son corps. Il nous donne des alertes de détresse lorsque nous avons besoin d'une pause. Prendre soin de soi d'abord, pour ensuite être en mesure de s'occuper des autres.
- Le bonheur ne se trouve pas à l'extérieur. Il est à l'intérieur. Il n'est donc pas contenu dans une relation sentimentale, ou un bon job, ou par je ne sais quelle attente que le "moi" cherche à combler. On doit toujours partir de l'intérieur vers l'extérieur, jamais de l'extérieur vers l'intérieur.
- La souffrance n'arrive que lorsque le mental nous dit que les choses devraient être autrement que ce qu'elles sont. Accepter ce qui est permet de trouver une solution à tout, dans le moment présent. Si on rumine en se disant "L'Univers est un con, il se trompe" nous n'allons entrevoir aucune solution. Si on voit les choses telles qu'elles sont, la solution sera toujours là, à portée de main.
- L'Univers nous parle constamment, même lorsque l'on fait semblant de ne pas l'écouter.
- Juger les autres, c'est avant tout se juger soi même. Beaucoup trop durement. Ce qui renvoie au point du dessus, juger c'est penser que les autres devraient être différents que ce qu'ils sont. Et c'est la source d'une grande souffrance intérieure pour celui qui juge.
- Il faut toujours garder la capacité de s'émerveiller devant la beauté de l'instant, devant les couchers de soleil luxuriants. Se souvenir de son enfance avec des yeux ébahis. De ce qui a fait de nous des adultes avec quelque part en nous, un enfant intérieur qui ne demande qu'à s'exprimer.
- Avoir des attentes limite le champ d'action de la vie. C'est chercher à avoir du contrôle sur ce qui, par définition, est incontrôlable : La vie.
- Il faut parfois s'autoriser à sortir de sa zone de confort. C'est souvent hors de cette zone de confort que les miracles arrivent.
- Ecouter les histoires de vie des autres permet de mettre en avant l'espoir, qui n'est jamais réservé à une élite. Le bonheur est perceptible dans tout être qui passe notre chemin.
- Rien n'arrive par hasard, les âmes ne se croisent jamais pour rien. Tout Être a quelque chose à nous apporter, à nous montrer. Même si le mental nous dit le contraire.
- Un fou rire est la meilleure façon de lâcher prise.
- La vie nous aime. L'Univers est bien foutu, malgré son apparent bordel, tout est magnifiquement orchestré.
- Ne jamais se limiter. Rêver grand. Toujours plus grand. Ne jamais perdre de vue que les miracles existent. L'apparition de la vie en est le meilleur exemple.
- Juger les autres, c'est avant tout oublier de les aimer pour ce qu'ils sont.
- Nous sommes faits à l'image de l'Univers. Nous ne sommes donc aucunement limités. Ce que l'Univers fait, comme les étoiles par exemple, est fait avec les mêmes composants que l'on retrouve dans notre corps.
- La pensée positive, utiliser les bons mots envoie des informations à notre corps. L'eau est le premier réceptacle des intentions mises dans les mots et cultiver de belles pensées permet de soigner beaucoup de choses et c'est la base du bien être.
- Il ne faut jamais brader notre bien être. Jamais sacrifier quoi que ce soit. Lorsque l'on se sacrifie, nous abandonnons une part de lumière considérable. Même lorsque l'on pense que c'est "pour la bonne cause". Nous n'en avons pas le droit. Peu importe le sacrifice fait. Le but est de trouver du bonheur lorsque l'on donne aux autres, sans toutefois oublier la part qui nous revient.
Il y a tout un tas d'autres choses que j'ai abordé tout au long de la semaine, chaque instant a donné sa part de lumière, et je ne pourrais tout vous citer ici.
(Le "Jimmy Hendricks" du désert !)
Malgré que j'ai eu très peu de temps pour moi lors de ce voyage, j'ai appris beaucoup de choses.
J'ai failli perdre confiance en moi et en l'Univers. Devant tant de réticences de la part des participantes, j'ai douté de ma présence en tant qu'intervenante. J'ai même à un moment dit à l'Univers : "Bon ok, occupe toit de tout là, moi j'en peux plus" lol
L'Univers a pris le relais. D'une bien étrange façon. Il a donné des choses improbables.
Par exemple, une participante qui était toujours dans le contrôle d'elle même et dans le jugement s'est retrouvée avec une infection intestinale en plein milieu du désert, le soir même où nous avions décidé de partir faire un bivouac sauvage.
Le message c'était "Étant donné que tu veux tout contrôler, moi, l'Univers, je vais te donner quelque chose d'incontrôlable."
Bingo, ça n'a pas loupé... (C'était surement ça la "vidange cosmique" ptdr)
Ce même soir, le vent s'est déchaîné et tout le monde a du faire avec ce vent, qui nettoyait tout, on a dormi à la belle étoile, et l'enseignement contenu là dedans c'était "Tu ne peux contrôler les éléments, la nature sera toujours plus forte que l'homme".
Nous avons beaucoup ri. J'ai eu droit comme souvent à "Vu que tu es médium, demande à tes guides d'arrêter le vent !" et Lahcen a eu droit à la même demande. Tous les deux, d'un côté comme de l'autre de ce bivouac improvisé, nous avons donné la même réponse. "Comme la vie, le désert est plus puissant que nous, il faut vivre avec lui, et non contre lui". (c'était à peu près ça lol)
Ce que je garde précieusement de ce voyage m'habitera pour le reste de ma vie. Les soirées au coin du feu, à écouter Lahcen nous parler des étoiles, des météorites, comme un grand père qui nous a conté des dizaines d'histoires précieuses.
Les chants de ces nomades qui célèbrent l'amour, la vie dans le désert et tant d'autres beautés.
(Préparation du pain de sable, cuit enterré sous le sable et les braises chaudes)
Les échanges avec ces berbères, l'interaction entre nos deux mondes diamétralement opposés qui se sont réunis l'espace d'une courte semaine. Les rires, les blagues autour du feu. La beauté de ces visages qui se sont déridés au fil des jours. La complicité, le partage. (J'ai même tenté de leur apprendre un morceau de country québécoise "Mille après mille"... C'était très drôle !)
Cette visite dans la tombe du marabout où Khanthaly et moi avons reçu un soin.
Ces couchers de soleil majestueux, l'aube et son apaisement.
L'espace temps qui s'est arrêté, nous laissant avec des repères complètement différents. Le soleil, qui dicte ses lois, l'étoile polaire qui permet de se diriger dans la nuit. Seul repaire fiable lorsque l'on est perdu. La lumière qui guide nos pas.
La phrase magique de Lahcen : "Vous avez l'heure, j'ai le temps". (C'est un proverbe Touareg)
Cette sensation d'être habitée par tout ce qu'il existe de plus beau. Dans l'humanité et dans la matière.
Cette impression que l'amour prend toute la place, dans ces moments où l'on s'oublie pour ne laisser que la vie s'exprimer en nous.
J'ai tout le long montré aux participantes que rien n'est réellement grave. Je me suis amusée de puer le fének, je me suis amusée d'avoir des bleus partout (j'ai fait une cascade à l'américaine en tombant du dromadaire et me suis relevée morte de rire malgré la douleur, la tronche pleine de sable lol) je me suis amusée de mes cheveux qui ressemblaient à de la paille, d'avoir un bras bronzé et pas l'autre, d'avoir mangé du tajine au sable, avec beaucoup d'autodérision, ce qui amené tout le monde à rire. C'est là ma plus grande force.
J'aimerais remercier tout le monde. Avec un sourire très ému au coin des lèvres, au moment même où j'écris ces mots. Les participantes pour commencer, d'avoir embarqué dans cette aventure sans avoir aucune idée de ce qui les attendait là bas. Les hommes berbères qui ont tout fait pour que nous soyons choyées. Lahcen et Khanthaly qui ont été mes pilliers là bas. Formant avec moi un triangle pour accompagner tout le monde.
Et l'Univers, qui une nouvelle fois, nous a prouvé à tous son immense pouvoir, prouvant à chaque seconde qu'il était avec nous, tout le temps. Après chacune de mes interventions, il a tout mis en oeuvre pour que les choses soient comprises, ne laissant rien passer, ne laissant rien au hasard, et enveloppant dans son voile toute la beauté du monde, juste pour nous, dans ces moments présents.
Je pensais dans l'avion que je n'avais pas réussi à tenir tout mon programme, (j'avais oublié la feuille avec les thèmes à aborder sur mon bureau lol) mais en relisant les thèmes que je voulais aborder, en fait je me suis rendue compte que j'avais tout dit. Tout adapté en fonction des gens présents, pour que chacun trouve sa réponse. Pour que les graines que je plante chez les autres puissent germer.
Ce voyage initiatique ne s'est pas terminé à l'aéroport, il va continuer sa route en chacun. Faisant naître d'immenses arbres à l'intérieur de tout le monde. Ce sera très beau à voir.
Du coup, me voilà très satisfaite de tout ce qui est arrivé là bas. Et ma confiance en l'Univers est de nouveau inébranlable.
Le retour à "la réalité" a été costaud, les élections qui ont eu lieu en France, les manifestations au Canada, j'ai pris la température de ce que nous avions évité énergétiquement, dans notre espace intérieur, coupés du monde dans le désert. Je reviens bien ancrée dans cette réalité là, prête à soulever des montagnes (où devrais je dire des "dunes" lol) lorsque la vie me le demandera, et plus rien ne me fait peur. Même pas la télévision.
Après avoir géré tout ça, je crois que je peux tout gérer.
Comme le dirait le tout jeune Ibrahim, je suis Zahra, une fleur dans le désert. Une rose des sables.
Merci pour tout.
On recommence quand tu veux l'Univers ! I'm in !
@ Bientôt quelque part mes anges ;)
Ps : J'ai aussi trouvé des réponses pour ce que j'avais décidé de "poser" là bas. D'une façon bien amusante d'ailleurs, mais cela fera l'objet d'un nouvel article !