Panser l'amour !
Bonjour mes anges !!!
Aujourd'hui, je m'attaque de nouveau à mon sujet de prédilection... L'amourrrr !
Dans la vie, il n'y a pas de hasard, et donc, il n'y a rien qui ne sert à rien.
Hier en consultation, j'me suis vue dire (ou plutôt répéter plusieurs fois) que les relations sentimentales qui arrivent avant "The big love" sont des formations.
On est en formation, afin d'être parfait pour la personne qui va nous faire swinguer le coeur d'artichaut.
L'univers nous fait passer par des relations qui semblent souvent hasardeuses, non pas pour nous punir ou nous torpiller, ou pour faire de notre vie une succesion de malheurs, mais bel et bien pour nous permettre de reconnaitre le véritable amour quand il se pointe. Et dans un sens... Heureusement. lol (Parce qu'on est bien souvent trokons, faut se l'avouer ! lol)
On me demande souvent à quoi servent "aux yeux de l'Univers" les relations que l'on vit, qui sont bancales, qui ne mènent nulle part, qui n'ont pas de sens apparent, qui nous font souvent souffrir, à tel point qu'on a l'impression que l'on va mourir tellement ça fait mal.
Chacune de nos relations passées a changé quelque chose en nous. Chaque relation a modifié, ne serais ce qu'une infime partie de ce que nous sommes, pour nous faire devenir quelqu'un que l'on ne pensait jamais devenir au départ, ou pour nous faire devenir celle ou celui que nous aspirions à être quand nous étions enfant, ou hier, quand nous nous sommes projettés dans l'avenir un tout petit peu.
Nous avons tous plus ou moins un "idéal", un type de personne que nous aimerions bien "chopper" et avec qui nous aimerions pouvoir vivre une belle et grande histoire d'amour.
Mais bien souvent, cet idéal sur lequel nous avons fixé notre dévolu, même s'il existe, ne nous convient pas forcément dans le moment présent. Parce que nous avons des traits de caractère qui ne colleraient pas avec lui/elle, ou tout simplement, parce que ce qui nous entoure nous rend parfaitement incompatible.
Après tout, votre idéal, que nous appelerons "la personne faite pour vous" a lui/elle aussi des impératifs, doit aussi passer par plein de phases de formations, pour coller à votre vrai idéal.
Ainsi, l'autre doit lui/elle aussi passer par des relations dites de "formation". (Ou par pas de relation du tout, ce qui constitue aussi une formation, on s'entend !)
J'entend souvent des gens se culpabiliser d'avoir "raté" des histoires d'amour, ou ne pas arriver à se remettre d'une relation passée. Ou encore de s'être laissé manipulé, ou d'avoir été naïf, ou d'avoir trop donné, etc etc.
La culpabilité fait parti de la formation. Tout en fait parti.
Vous vous êtes fait berné ? TANT MIEUX !
Le prochain ne vous bernera plus si facilement !
Vous avez trop donné ? TANT MIEUX !
Vous avez donné une chance à l'amour parce que vous y avez cru !
Il n'y a absolument rien à regretter. Si vous avez fait tout ça, même si vous avez la fâcheuse tendance à avoir des regrets, c'est parce que vous deviez le faire.
Si vous êtes tombés éperdument amoureux avant, c'est parce que vous deviez tomber éperdument amoureux ! Si vous vous êtes planté dans le choix de la personne qui partage votre vie, là aussi, cela devait se passer.
Il n'y a pas d'erreur, tout cela était supposé arriver.
La joie, la souffrance, l'amour que l'on ressent sont autrant de facteurs qui permettent à la formation sur l'amour de se produire.
Vous êtes des étudiants de l'amour. Nous sommes tous des étudiants de l'amour. Que ce soit de l'amour humain, dans lequel nous sommes tous propulsés et dont personne n'arrive à se passer, que de l'amour dit "divin" vers lequel nous allons tous gaiement sans même nous en rendre compte.
L'amour humain est un passage, les relations sentimentales font parti de ce passage, qui nous mène vers un amour inconditionnel et plus infini encore que notre mental nous le laisse croire.
C'est le début d'une grande aventure, qui structure notre personnalité, jusqu'à l'anyhiler complètement.
Les signes avant coureurs sont tous les même. Qu'il s'agisse d'amour humain, ou d'amour divin.
Au début, on cherche. On cherche l'amour partout. Et puis on s'aperçoit que cela ne sert à rien de chercher. On lâche prise. On se dit que s'il doit venir, bah il viendra tout seul. On lâche prise. Ce lâcher prise ne dure jamais vraiment longtemps.
Ensuite, on attend. (parfois, quand on est vraiment sages, on saute cette étape, mais c'est rare ! lol) On attend que quelque chose se passe, on attend encore et toujours. On pense être en train de se déssecher, on pense perdre du temps à attendre, alors que si cet amour était là, on pourrait être heureux. On souffre.
Et puis un beau jour, il se pointe.
Et là, c'est le drame. On flippe, on se tord le cerveau, on se fait des noeuds aux neurones, on court partout, on essaie de s'accrocher à ce qu'on peut, pour croire que l'on existe encore un peu, on a l'impression d'être au bord d'un précipice et que la moindre émotion peut nous faire basculer la tête en bas sur les rochers.
Et puis on devient euphorique, on lâche de nouveau prise, et... On saute.
Parce que l'amour, c'est prendre des risques, c'est sauter à l'eau, c'est se donner corps et âme, c'est accepter l'idée même qu'on ne sait pas où l'on va, mais y aller quand même. C'est se dire que ces papillons que l'on ressent en nous sont de toute façon plus fort que la souffrance qui peut advenir plus tard, c'est ne pas lui donner tant de crédit, parce qu'après tout, elle n'est pas encore là.
Et on commence à s'autoriser de vivre le bonheur. De transpirer le bonheur. D'être le bonheur lui même.
Après, peu importe la suite, l'important, c'est d'avoir vécu cela. De pouvoir se regarder dans une glace en se disant qu'on a osé. Qu'on s'est donné la chance de ressentir tout ce flot d'émotions. De se laisser transpercer le coeur, par la flèche d'un cupidon imaginaire, en espréant que pour une fois, il a tiré sa flèche dans le bon cul.
C'est ce moment là qui importe. Ce moment de grâce que nous avons tous vécu un jour. Que ce soit dans une relation sentimentale, ou dans un moment de grâce mystique donné par l'Univers au fond de nous.
L'amour nous reconnecte chaque fois un peu plus à ce que nous sommes. L'Univers se sert des relations sentimentales, pour nous faire devenir ce que nous sommes tous destinés à devenir ici bas. Il nous permet d'entrevoir la faille, la seule chose à laquelle il est parfaitement impossible de résister. L'amour.
"L'amour me donne tous les courages" disait Edith Piaf.
Il n'y a rien de plus vrai. Quand on aime, on est capable de tout. Quand on est aimé, on est porté plus haut.
L'amour nous change, sans même que l'on s'en rende compte, il nous façonne à son idée, nous rendant niais, ou plus intelligents. Nous rendant sourds à ce jeu tentant, ou en affutant nos sens.
Certains décrochent la lune par amour, d'autres relèvent des défis qu'ils se pensaient jusque là incapables de faire.
L'amour soigne. Il corrige ou accentue nos petits "défauts" apparents, pour nous rendre meilleur que celui ou celle que nous étions la veille.
Et l'Univers nous enseigne ça depuis la nuit des temps. Les plus belles histoires d'amour, vraies ou contées, en sont le parfait reflet.
Il n'y a qu'à revisiter les contes de notre enfance.
Cendrillon a failli se péter la cheville en marchant sur des bouts de verre pour son prince charmant.
La belle au bois qui dort a poireauté 100 ans pour que son prince se pointe, comme une fleur. (Elle a pas pris la peine de se brosser les dents par contre, pouah !)
Belle est tombée amoureuse d'une bête immonde qui puait le fének à des kilomètres.
Jasmine a épousé un voleur qui se faisait passer pour un prince.
Ariel la petite sirène s'est fait pousser des guiboles.
Blanche neige a failli se faire poignarder en bouffant une pomme remplie de vers.
L'amour, c'est être confronté à ses plus grandes peurs, et y faire face.
C'est ce que l'amour provoque en nous. Il contient tout autant de beau que de peurs.
Et si on lui montre que l'on est capable de surmonter ses plus grandes peurs, on remporte la partie. Et à la clef, se trouve le Graal, une petite coupette qui n'a l'air de rien (ouais, j'ai vu Indiana Jones et la dernière croisade lol), mais donne quand on la boit, le plus délicieux des breuvages.
Lorsque l'on rencontre "La bonne personne" toutes ces peurs se regroupent pour mieux nous permettre de les évacuer dans le vortex. (En tirant la chasse d'eau des toilettes, c'est évident !)
Plus on a de peurs, plus on va devoir y faire face. Moins on se sent capable d'accomplir quelque chose, plus l'Univers va nous pousser à le faire, jusqu'à ce que l'on se rende compte qu'en fait, c'était pas si pire. Et hop.
Il n'y a rien qui ne sert à rien.
Vous êtes en formation.
Souriez, vous êtes filmés.
(Attention à ceux qui lisent mes articles sur les chiottes, il se pourrait que Martin soit derrière vous, à vous reluquer, j'dis ça, j'dis rien !)
@ Bientôt quelque part mes anges ;)