Souffrir pAr toi n'est pAs souffrir...
Bonjour mes anges !!!
Avant de partir pour le désert, comme je vous l'avais écrit, j'avais décidé de faire le point sur ma relation (bien qu'uniquement énergétique) avec Grand A.
Le fait est, que je n'ai pas eu 5 minutes pour me poser et faire le point, seule avec moi même.
Mais comme l'Univers et la vie sont magistralement bien foutus, je suis tout de même revenue avec ma réponse.
Au bout de quelques jours, voyant qu'il était difficile pour moi de me retrouver seule, car les participantes étaient très demandeuses, j'ai fait une demande. Un soir avant de tomber de sommeil. J'ai demandé à ce que la réponse me vienne "comme ça".
Le lendemain matin, j'ai rejoint tout le monde au déjeuner sous la tente.
Après avoir salué les filles, l'une des participantes m'a dit qu'elle avait depuis son arrivée, tous les matins, en tête la même chanson.
Tous les jours, elle s'est éveillée avec la chanson de Julien Clerc dans la tête.
"Souffrir par toi n'est pas souffrir". Accompagnée de la chanson "Je l'aime à mourir" de Francis Cabrel.
Ces deux chansons n'étaient pas un message pour elle. C'était un message pour moi.
L'Univers a utilisé cette participante pour m'apporter ma "réponse". A savoir : Comment dois-je me positionner vis à vis de Grand A.
En écoutant les paroles de cette chanson, j'ai fait la reliance avec le thème que j'ai le plus souvent abordé pendant la semaine.
La souffrance.
J'ai compris que la souffrance, du haut de mon semi éveil, ne survient que lorsque l'on pense que les choses devraient être autrement. Lorsque l'on pense que les choses ne sont pas telles qu'elles devraient être. Lorsque l'on pense que l'Univers a fait une erreur.
Toute souffrance trouve sa source dans cette simple illusion du mental.
C'est le cas pour moi, et mon illusion selon laquelle ma relation avec Grand A devrait être différente que ce qu'elle est aujourd'hui.
Depuis quelques mois, je n'ai plus cette souffrance là. Ou beaucoup moins.
J'accepte (bien qu'il soit discutable qu'il y ait quelque chose à accepter... Vu qu'accepter revient à dire "Bon c'est pas comme je veux que ce soit, mais c'est correct, j'accepte" ce n'est donc pas la façon de faire !) que la relation que j'ai avec mon âme jumelle soit uniquement énergétique.
Peu importe ce que cette relation est destinée à être "plus tard". Dans le présent, cette relation énergétique est très bien telle qu'elle est. Et je ne l'envisage plus autrement.
Il m'arrive d'y penser, de me projetter un peu dans le futur en me disant que quelque chose reste possible, mais pas obligatoire. Je ne laisse pas la souffrance s'installer. Pas plus que je ne cherche à avoir de contrôle sur cette relation.
Grand A existe, loin ou près, et elle a un lien avec moi. Ce lien est un lien qui ne peut être coupé. J'ai essayé tellement de fois, jusqu'à m'en rendre malade, mais cela n'a pas fonctionné.
Vouloir entretenir le lien ou le couper, c'est vouloir avoir le contrôle. Je laisse juste les choses telles qu'elles sont.
La chanson "Souffrir par toi n'est pas souffrir" m'a ramené à ça. En écoutant les paroles, je me suis rendue compte que cette chanson met en avant le seul moment présent.
En gros (et je vous la résume à la va vite lol) "Si tu viens à moi c'est correct, si tu viens pas tant pis, mais la souffrance que je ressens par ton absence n'en est pas une"
Chaque mot de cette chanson est un mot que je voudrais dire à Grand A.
Cette chanson le fait si bien à ma place...
"Tous les voyages ne veulent rien dire, je sais des choses qui te feraient rire"...
L'association des deux chansons est très drôle.
Avant ma vison c'était "Je l'aime à mourir". Et maintenant, ma position c'est "Souffrir par toi n'est pas souffrir".
C'est tellement simple. Tellement limpide.
L'Univers m'a fourni exactement ce dont j'avais besoin, là, avec ces deux chansons, sans que j'ai besoin de méditer pendant des heures, sans que j'ai besoin de l'intervention de mon mental où d'une quelconque intuition.
Les jours qui ont suivis, j'ai senti Grand A partout. Tout le désert transpirait de sa présence. Si pure et si belle.
Chaque grain de sable sentait son odeur, sentait sa lumière. J'aurais souffert de ça avant.
J'ai appris qu'elle était venue au même endroit. Dans ce désert si immense, à milles lieux de là où elle habite, de là où je vis, nous avons de nouveau été à la même place, à des moments différents.
Nos routes se croisent tant de fois sans nous réunir jamais vraiment.
Cela aurait pu être une grande source de souffrance. Avant.
Mais dans le maintenant, ici, au présent, sans mentir sans trahir, sans souffrir, il n'est resté que l'essence de la joie d'avoir ce lien privilégié qui me rappelle plus les jours avancent, qu'elle est moi et que je suis elle.
Que je suis tout ce qui co-existe ici bas, et qu'elle est l'infini au même titre que moi.
Mon âme jumelle contient à elle seule l'Univers tout entier en son sein, comme l'Univers contient à lui seul tout ce qui Est.
C'est là, la plus belle chose qui soit.
Elle joue le rôle parfait que lui donne la vie, et je joue le mien parfaitement.
Nous faisons la même mission ici bas.
Nous distillons l'amour à qui veut bien en recevoir.
Jusqu'à ce que nous ne faisions qu'un seul et même être, maintenant, demain, ou dans l'infini océan de vie qui s'immisce là où Tout se rejoint.
Comme vous et moi mes anges, ne sommes qu'un, au delà de l'illusion qui nous dit que tout est séparé.
Tout est bien.
"Restons en, au présent, pour la vie. Aujourd'hui, je te dis, souffrir par toi, n'est pas souffrir."
@ Bientôt quelque part mes anges ;)
Ps : Il se peut que je râle encore quelques fois, mon mental ne s'est pas encore fait la belle ;) (Et ne sortez pas cette phrase de son contexte ! Dediou !)
"C'est comme mourir, ou bien faire rire..." C'est la même énergie qui est distillée partout !