Flipette ? Moi ? nooooon...
Bonjour mes anges !!!
Cette semaine, l'une des cogitations les plus présente dans ma tête, (suite à ma vie perso et parce que ce fut le thème dans plusieurs consultations...) ça a été la peur. Sous toutes ses coutures.
Tout comme moi, et parce que vous n'êtes pas arrivés ici "par hasard", vous êtes de grands rêveurs.
Des réveurs XXL.
Moi j'aime bien les rêveurs, j'trouve ça top, top moumoute.
Sauf que, rêver, c'est bien, et vous serez tous d'accord avec moi, réaliser, c'est mieux.
L'une des choses qui nous bloque dans la réalisation, c'est la peur.
La peur de réussir parfois, mais beaucoup plus souvent la peur d'obtenir ce que l'on rêve, et de le perdre ensuite.
Un super boulot par exemple.
On est content quand on l'obtient, mais souvent, on est tiraillé par la peur de le perdre. Surtout lorsque l'on a mis beaucoup de temps avant de l'obtenir.
En amour aussi. On attend l'amour, et une fois qu'il se pointe, on se dit qu'il vaut mieux faire machine arrière, juste au cas où l'on s'attacherait, parce que s'attacher, ça induit que l'on peut aussi perdre l'être aimé.
Nous n'avons pas réellement peur de la réussite en elle même, nous avons peur de la souffrance.
Nous avons peur de souffrir.
Si c'est trop bien, on va être heureux. Mais, et si ça foirait ?
Et si on perdais tout en une fraction de seconde ? La souffrance serait t'elle plus ou moins forte qu'avant que nous ayons connu ce "trop bien" ?
Vous avez tous connu des déceptions. Qu'elles soient professionnelles, ou sentimentales. Ou autres.
Vous avez tous connu quelqu'un ou quelque chose, qui vous a rendu heureux, et vous l'avez peut-être perdu.
La souffrance que vous avez ressentie au moment de la "perte", vous vous en souvenez. Cela a crée chez vous un mécanisme d'auto-défense. Qu'on le veuille ou non, nous avons été en quelque part, conditionné. Chaque fois aujourd'hui qu'un bonheur se pointe, il y a une sorte de "WARNING" qui tente de nous prévenir d'une possible souffrance.
Un peu comme quand on prend une gamelle en vélo. On hésite avant de remonter en selle.
Parce que nous nous souvenons d'avoir souffert après la chute. Et on se demande si ça peut arriver une nouvelle fois.
Certains remontent sur leur vélo, font fi de la peur, et apprécient de nouveau le vent qui frole leurs joues.
D'autres ne remonteront jamais. Ils imaginent tous les scénarios catastrophes possibles. Et restent à terre.
On ne peut mesurer la grandeur de quelqu'un aux chutes qu'il a évité. Par contre, on peut déterminer sa valeur, en comptant le nombre de fois où il est tombé, et où il a trouvé la force de se relever. Pour tenir debout à nouveau.
Le truc, c'est que peu importe ce que l'on fait, on ne peut éviter la souffrance. On ne peut empêcher un coeur d'aimer. On ne peut passer au travers de rien.
Ce serait comme tenter de traverser la rue sous la pluie, en évitant les gouttes.
Garder ses rêves dans un placard, pour ne pas les perdre, ou parce que nous avons peur qu'ils ne se réalisent pas, n'évitera pas la souffrance. Vous aurez simplement une souffrance différente. Une souffrance lente, que l'on peut essayer de cacher, mais qui restera là quand même. La souffrance du conditionnel. "Et si ?"
Et si j'avais fait ça, et si j'avais tenté de ? etc.
Les regrets font souffrir.
Dans notre mental seulement, les regrets, on se dit qu'ils font moins souffrir au final qu'une douleur aigue, qui fait mal (en criss lol) sur un moment précis.
Dans un cas comme dans l'autre, nous y sommes exposés. D'un côté, avec une douleur qui peut devenir chronique, de l'autre, avec une douleur qui peut nous faire mourir de chagrin d'un coup.
Dans les deux cas, j'vous le donne en mille, ça fait mal. lol
Même si les effets de la douleur du "conditionnel" paraissent moins graves sur le moment.
Les relations sentimentales sont un parfait exemple pour ça.
On est célibataire. On s'est habitué à être célibataire, on s'est fait à l'idée. On souffre du manque d'affection, de la solitude, on râle, on est habitué à la souffrance du célibat.
Lorsque l'amour pointe le bout de son nez, parce que l'on a peur de souffrir, on lui ferme la porte.
Parce que l'on se dit que tout seul, la souffrance, on la connaît. Si l'histoire d'amour vient à tomber en morceaux, la souffrance que cela amène, on la redoute, et on se dit qu'elle pourrait nous faire trop mal.
On se met en mode survie. On ferme la porte. Souvent, sans même avoir essayé.
Et au lieu de vivre et de profiter de ce que nous offre la vie, on survit.
On stagne.
Pareil pour le professionnel.
On a un CDI, un salaire qui tombe à la fin du mois. Ce boulot là, on le déteste, mais pourquoi en changer ?
Cela mettrait bien trop de doutes dans nos têtes, bien trop de flou, bien trop de changements.
Le changement fait peur. On préfère souffrir lentement plutôt que de l'accueillir.
On survit, on remplit le frigo.
La vie, pour moi, ce n'est pas ça.
Bien sûr, moi aussi j'ai été conditionnée comme vous. Moi aussi j'ai peur. Moi aussi je suis une flipette sous bien des aspects.
Moi aussi je sais ce qu'est la souffrance, physique, amoureuse, ou professionnelle.
(J'ai déjà raconté tout ça dans des articles précédents, ndlr pour les nouveaux lecteurs... Ah et bienvenue à vous au passage ! lol)
Mais je pense, qu'à un moment donné, les rêves sont faits pour sortir du placard. L'amour doit être accueilli, et on ne peut se refuser de faire du vélo si on adore ça.
On peut mettre des petites roulettes pour se remettre dans le bain.
On peut y aller mollo en amour.
On peut franchir les étapes unes à une dans le travail.
Mais refuser, sous entendu, refuser le bonheur, ou un grand accomplissement, parce que nous avons peur, ce n'est en rien une solution.
Je la comprend parfaitement.
Ne pas savoir si ça "aurait pu fonctionner" fait beaucoup plus de mal si on calcule au "prorata" sur toute une vie que de souffrir un bon coup quand on obtient la réponse. Ou que l'on perd ce que l'on voulait.
On a l'opportunité de prouver sa valeur en se relevant.
En restant debout, on est content, on a pas de cicatrices, mais on n'a pas non plus beaucoup de choses à raconter. (Vous l'avez tous fait ça, raconter comment sont arrivé vos cicatrices, chez les scouts, où whatever lol)
Les plus grands destins ont reçu les plus grandes cicatrices.
Michael Jackson ?
Edith Piaf ?
Steeve Jobs.
Freddy Mercury.
(Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai que des morts qui me viennent en exemple là tout de suite, ça doit être parce que Wilson me les souffle à l'oreille lol)
Ah, j'en ai des vivants... lol
Nelson Mandela !
Le 14ème Dalaï Lama !
Si ces personnes là n'avaient pas pris le risque de souffrir, pour accomplir ce qu'ils ont accompli, notre monde serait différent. Je ne serais même pas en train d'en faire un article aujourd'hui.
Osez mes anges, osez le bonheur, prenez des risques, peu importe si vous tombez, vous vous relèverez toujours.
La vie ne nous envoie rien d'insurmontable. Et si ça l'est, une fois là haut, on se rend compte finalement, que cela ne l'était pas.
Ils en ont des choses à raconter là haut, ceux qui ont pris des risques !
Mais ils n'ont même pas besoin de le faire. Car leur vie, ils nous l'ont léguée en exemple.
Ils nous ont légué des trésors exemplaires de prises de risques. Ils nous ont légué l'absolu. L'amour de la vie.
Aimez tout ce que la vie vous donne, de bon ou de mauvais.
Aimez toutes les fois ou vous vous êtes lamentablement cassé la gueule, où vos dents se sont pétées, où vous avez eu l'air ridicule. Riez de tout ça. Riez de la vie.
Riez de vos casseroles !
Elles ont fait de vous, exactement ce que vous êtes là tout de suite.
Ne dites jamais non à ce que votre coeur vous dit. Ne dites jamais non à un bonheur possible pour éviter un hypothétique malheur.
Si, tout comme moi, vous voulez Tout... Virez la peur qui va avec une éventuelle perte de ce Tout.
Devenez des héros. Soyez des licornes.
@ Bientôt quelque part mes anges ;)